Page 7 - agenda de la mairie de GRENDELBRUCH 2016 - by bucerep
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1789 : LA REVOLUTION FRANCAISE 5
La seigneurie de Guirbaden disparaît. La
municipalité de Grendelbruch est mise en place. Dès 1790, la
commune fut intégrée au Canton de Rosheim.
A la fin du XIXe siècle, plusieurs entreprises industrielles
s’étaient implantées dans le village, notamment un
tissage de coton employant 66 ouvriers en 1894.
Les habitants sont surnommés les « Messeb »
(excroissance sur un tronc formée par de la sève durcie).
PREMIERES MENTIONS ET SIGNIFICATIONS DU
NOM DE
« GRENDELBRUCH »
La première mention du nom du village figure dans la Bulle
Pontificale du 28 novembre 1049, par laquelle le Pape Léon IX
reconnaît à l’abbaye d’Altorle le bénéfice de la dîme des forêts
de Grundelbac près du Burckberck (« montagne du château »)
identifié comme étant le Guirbaden).
La Bulle Pontificale de Célestin III, du 15 juin 1192, confirme
les privilèges de l’abbaye d’Altorf et le pape ne cite pas
seulement la chapelle du Kloesterlé, à Laubenheim
mais aussi l’église de Grindebroch qui fut rattachée à ce
moment là, à la dite abbaye.
On trouve successivement les graphies suivantes : Grundelbac
en 1049 ; Grindebroch en 1192 ; les préfixes Grendel en 1344,
Grindel en 1548, Grenfel en 1693.
A travers toutes les variations, le préfixe est bien le même,
Grendel, qui signifie : agglomération située près d’un
marécage et entourée d’une clôture contre les sangliers.